Très peu de gens au total : 3% des populations dans le monde sont migrantes. Dans ces 3%, on ne sépare pas les gens selon leurs motivations, c’est du global. L’Europe quant à elle reçoit bon an mal an environ 17% du flux migratoire mondial, donc 17% de 3%. La France reçoit chaque année environ 220.000 migrants dont certains resteront sur son sol, et d’autres non. C’est un des pays d’Europe qui en accueille le moins. Donc aucune déferlante ni aucune invasion ni aucune « toute la misère du monde »… Sur ces 220.000 personnes chaque année, on décompte : – 70.000 étudiants étrangers inscrits dans nos universités ou écoles, par conventions officielles avec les autres pays ; – 60.000 personnes venant épouser un français ou une française ; – 40.000 réfugiés politiques ayant obtenu le statut officiel de réfugié (voir Convention de Genève) ; – 30.000 personnes régularisées car vivant en France depuis longtemps ; – 20.000 personnes amenées par des entreprises françaises, avec contrats de travail (immigration choisie). A cela il faudrait ajouter les déboutés du droit d’asile qui restent sur place, et ceux qui entrent sans jamais chercher à être régularisés. On peut raisonnablement les évaluer à 50.000 par an. Toutefois ils sont « contrebalancés » par le fait que beaucoup d’étudiants étrangers repartent chez eux après leurs études, ainsi que la plupart des travailleurs étrangers sous contrat. Par ailleurs, rappelons qu’un pool à peu près constant de 2 millions de français ont migré pour aller vivre dans des pays étrangers : ces personnes dites « expatriées » par euphémisme se renouvellent en partie d’année en année, et sont bien en fin de compte des migrant.e.s elles aussi. (Chiffres officiels France-Terre d’asile)
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